Par Heloa, le 24 novembre 2025

Echographie du 3eme trimestre : expliquée aux parents

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Future maman souriante sur la table d'examen tenant la main de son conjoint pour son echographie du 3eme trimestre

La grossesse approche de la fin, le corps commence à se fatiguer, les questions se multiplient. Est ce que le bébé grandit bien, est ce qu’il manque de rien, est ce que tout se passe comme prévu pour l’accouchement qui arrive parfois plus vite que prévu. L’echographie du 3eme trimestre arrive justement à ce moment charnière. Elle sert à vérifier le bébé de la tête aux pieds, mais aussi le placenta, le cordon, la circulation du sang et la réserve de liquide autour du fœtus. Autrement dit, elle aide à répondre à une question simple et pourtant centrale pour beaucoup de parents. Est ce que mon bébé est en sécurité là où il est, et dans quelles conditions sera t il le plus en sécurité pour naître.

Cette échographie ouvre aussi la porte à des décisions très concrètes. Choix de la maternité, surveillance plus rapprochée ou non, réflexion sur la date et le mode d’accouchement. L’objectif est de vous aider à comprendre ce que cherche le praticien pendant l’examen, ce que signifient les mesures, et comment les résultats orientent la suite du suivi de grossesse. Avec un point commun à chaque étape. Donner des repères clairs pour que les décisions soient prises en coopération avec l’équipe médicale, et non dans l’angoisse ou le flou.


Echographie du 3eme trimestre : pourquoi et quand la faire

L’echographie du 3eme trimestre fait partie des trois grandes étapes du suivi échographique de la grossesse. On parle parfois d’échographie obstétricale tardive, car elle intervient en fin de grossesse, en général entre 31 et 33 semaines d’aménorrhée, avec un moment privilégié autour de 32 SA. Cette période n’est pas choisie au hasard. À ce terme, le bébé a déjà une morphologie globale bien définie, mais il reste encore une marge de manœuvre pour adapter la surveillance, préparer l’accouchement ou ajuster le lieu de naissance si nécessaire.

L’examen se déroule le plus souvent par voie abdominale. Le praticien observe plusieurs axes en parallèle. La croissance fœtale, en vérifiant la taille de la tête, du ventre et des os longs. La vitalité, en étudiant le mouvement, le tonus et la activité cardiaque fœtale. La qualité des échanges avec la mère, via le placenta, le cordon et la quantité de liquide amniotique. Sans oublier la présentation fœtale et la position fœtale, des éléments décisifs pour l’accouchement par voie basse.

Vous vous demandez peut être si cette échographie peut être déplacée ou repoussée. En pratique, la date peut être légèrement avancée ou décalée selon la situation médicale, notamment en cas de diabète gestationnel, d’hypertension, de grossesse gémellaire ou d’antécédent de retard de croissance intra-utérin (RCIU). On parle alors parfois d’examen prénatal de fin de grossesse renforcé, avec un contrôle supplémentaire de la croissance vers 36 ou 38 SA si le contexte le justifie.

Dans les grossesses considérées comme à risque, l’echographie du 3eme trimestre n’est pas seulement un passage obligé administratif. Elle devient un outil fin de décision, qui permet d’anticiper plutôt que de subir les difficultés éventuelles de la fin de grossesse.


Déroulement et sécurité de l’echographie du 3eme trimestre

Préparation avant l’examen

Pour l’echographie du 3eme trimestre, aucun régime particulier, aucune prise de médicament spécifique n’est exigée. La vessie n’a généralement pas besoin d’être remplie, ce qui soulage souvent les femmes déjà gênées par la compression du bébé sur la vessie. Une consigne simple est souvent donnée. Éviter les crèmes ou huiles sur le ventre dans les 24 à 48 heures qui précèdent, car ces produits peuvent perturber la transmission des ultrasons entre la sonde et la peau.

Sur le plan pratique, des vêtements qui se relèvent facilement au niveau de l’abdomen simplifient beaucoup l’installation. Avant de partir, il est utile de rassembler quelques documents.

  • L’ordonnance de l’examen
  • La carte Vitale et la carte de mutuelle
  • Les comptes rendus des échographies précédentes
  • Les résultats de laboratoire récents si votre professionnel de santé vous en a parlé
  • Une courte liste de questions, même notée à la va vite sur le téléphone

Une séance d’échographie se passe souvent mieux quand on arrive avec quelques minutes d’avance. Cela laisse le temps de souffler un peu, de passer à l’accueil, sans se sentir bousculé. L’accompagnement par le conjoint ou un proche est en général accepté, parfois limité par la taille de la salle ou les règles du centre. Vous pouvez toujours demander lors de la prise de rendez vous si une tierce personne peut être présente.

Technique, matériel et qui réalise l’examen

L’echographie du 3eme trimestre repose sur les ultrasons, c’est à dire des ondes sonores de haute fréquence, inaudibles pour l’oreille humaine. Une sonde est posée sur la peau, après application d’un gel transparent qui permet un meilleur passage des ondes vers les tissus. L’image standard est une échographie 2D. Ce sont les images en noir et blanc, en coupe, qui servent de base pour toutes les mesures.

Dans certains cabinets, une échographie 3D ou même une échographie 4D peuvent être proposées en complément, lorsque la position du bébé et la quantité de liquide le permettent. Ces techniques offrent des images de surface, en relief, très parlantes pour les parents, mais l’analyse médicale repose toujours prioritairement sur la 2D.

L’examen est réalisé par un échographiste, un gynécologue obstétricien ou une sage femme formés spécifiquement à l’échographie obstétricale. Ils suivent un protocole structuré. Étude des biométries, analyse du placenta, du cordon, du liquide amniotique, de la présentation, et parfois Doppler fœtal ou Doppler utéro-placentaire pour explorer les flux sanguins.

Durée et étapes typiques

Dans la majorité des cas, l’echographie du 3eme trimestre dure entre 20 et 30 minutes. Un peu plus si le bébé est particulièrement mobile, en position difficile, ou en cas de grossesse gémellaire. L’examen se déroule souvent en plusieurs temps.

  1. Installation sur la table, explications rapides sur ce qui va être vérifié
  2. Application du gel, puis déplacement de la sonde sur différentes zones du ventre
  3. Mesures biométriques de la tête, de l’abdomen, de la cuisse, pour calculer l’estimation du poids fœtal
  4. Observation du placenta, du cordon, et de la quantité de liquide amniotique
  5. Vérification de la présentation fœtale et de la position fœtale par rapport au bassin
  6. Étude des flux avec Doppler du cordon ombilical et des artères maternelles si nécessaire
  7. Résumé oral des éléments principaux, puis remise du compte rendu et des clichés imprimés ou numériques

Vous verrez surtout des images qui, au départ, ressemblent parfois à des formes abstraites. N’hésitez pas à demander à ce que l’on vous montre, par exemple, où est le cœur, où se trouve le profil, comment est positionnée la tête.

Sécurité et contre indications

C’est une question fréquente. Est ce que plusieurs échographies peuvent être dangereuses pour le bébé. À ce jour, les données scientifiques rassurent. Les échographies obstétricales utilisent uniquement des ultrasons et pas de rayons X. Les réglages sont encadrés par des recommandations internationales, avec le principe ALARA. En clair, utiliser la dose d’énergie la plus basse possible tout en obtenant une image assez précise pour répondre aux questions médicales.

Il n’existe pas de contre indication habituelle à l’echographie du 3eme trimestre chez une femme enceinte, y compris en cas de cicatrices abdominales ou de grossesse multiple. Les seuls points de prudence concernent les examens dits de pur confort, répétés uniquement pour avoir des images sans question médicale associée. Les sociétés savantes insistent sur l’intérêt de réserver les explorations prolongées à des situations justifiées, pour garder le bon équilibre entre information médicale et exposition aux ultrasons.

En cas de doute, le plus simple est d’en parler directement avec le praticien. Il peut expliquer pourquoi un contrôle supplémentaire est proposé, et si d’autres examens comme le monitoring ou l’IRM fœtale auraient un intérêt dans votre situation.


Mesures et interprétation : biométries, estimation du poids et bien être fœtal

Paramètres biométriques mesurés

L’echographie du 3eme trimestre est souvent vécue comme un bilan général de fin de grossesse. Au cœur de ce bilan, on trouve les mesures biométriques. Ces mensurations sont toujours replacées sur des courbes de croissance intra-utérine adaptées à l’âge gestationnel.

Les principaux paramètres sont les suivants.

  • Le diamètre bipariétal, qui mesure la largeur de la tête d’une tempe à l’autre
  • Le périmètre crânien, qui correspond à la taille globale de la tête
  • Le périmètre abdominal, qui reflète la taille du ventre et donc en partie les réserves énergétiques du bébé
  • La longueur du fémur, c’est à dire la taille de l’os de la cuisse, très utile pour évaluer la longueur du corps

Ces valeurs sont replacées sur des courbes de croissance fœtale. Le praticien ne se contente pas d’une photographie isolée. Il compare avec les mesures des échographies précédentes. Il regarde si le bébé suit sa courbe, ou s’il ralentit franchement, ou au contraire s’il prend beaucoup plus de poids que prévu pour le terme.

Il est fréquent que les parents se demandent si un bébé au 15e percentile est petit, ou si un 85e percentile est déjà trop grand. Les percentiles représentent des zones statistiques. Entre le 10e et le 90e percentile, on reste généralement dans une plage considérée comme physiologique, à interpréter ensuite en fonction de la taille des parents, de leurs antécédents et de l’évolution au fil de la grossesse.

Estimation du poids fœtal : méthodes et fiabilité

L’estimation du poids fœtal repose sur une combinaison de plusieurs mesures, notamment le périmètre abdominal, la taille de la tête et la longueur du fémur. Ces paramètres sont intégrés dans des formules validées par des études, ce qui permet d’obtenir un poids fœtal estimé exprimé en grammes.

Vous verrez souvent une valeur de type 2 400 g, avec un percentile indiqué à côté, et parfois une fourchette d’erreur. Car il ne s’agit pas d’une pesée directe. C’est un calcul. Pour un bébé de poids moyen, la marge d’erreur habituelle tourne autour de 10 pour cent. Chez un bébé très petit ou très gros, l’écart réel peut aller jusqu’à 15 pour cent. Concrètement, un poids estimé à 3 000 g peut correspondre en réalité à un poids compris entre environ 2 700 et 3 300 g.

Plusieurs éléments peuvent altérer la précision.

  • Une tête déjà bien engagée dans le bassin
  • Un dos du bébé tourné vers l’avant, qui rend certaines vues difficiles
  • Une paroi abdominale maternelle épaisse ou très cicatricielle
  • Une quantité anormale de liquide autour du fœtus
  • La qualité de la machine et l’expérience de l’opérateur

Pourquoi insiste t on autant sur ce poids. Parce qu’il oriente les décisions de surveillance et d’accouchement. Suspicion de macrosomie, c’est à dire de très gros bébé, ou suspicion de retard de croissance intra-utérin (RCIU), avec un fœtus en dessous du 10e percentile. Dans les deux cas, l’équipe évalue le rapport bénéfice risque entre prolonger la grossesse pour gagner en maturité et provoquer la naissance si l’environnement intra utérin semble devenir moins favorable.

Vitalité fœtale et score de bien être

Les chiffres rassurent, mais l’echographie du 3eme trimestre ne se limite pas à des tableaux. Le praticien évalue aussi le bien-être du fœtus en l’observant en mouvement. Il regarde l’activité cardiaque fœtale, la souplesse des mouvements, les flexions des membres, les petits mouvements respiratoires avec le diaphragme, et la capacité du bébé à réagir aux stimulations.

Dans certaines situations, notamment quand on s’interroge sur une souffrance fœtale débutante, un profil biophysique est réalisé. Ce profil associe plusieurs critères notés. Mouvements du corps, tonus, mouvements respiratoires, volume de liquide amniotique et réactivité du cœur mesurée par monitoring. Un score global élevé est très rassurant et indique que le bébé tolère bien la grossesse. Un score intermédiaire conduit à intensifier la surveillance. Un score bas pousse à discuter d’une naissance anticipée, surtout si le terme est déjà avancé.

Les signes généralement favorables sont une croissance régulière sur les courbes, une activité vive pendant l’examen, un volume de liquide normal et des flux sanguins Doppler sans anomalies. À l’inverse, certains signaux appellent une attention plus soutenue. Mesures sous le 10e percentile avec ralentissement net de la croissance, diminution marquée des mouvements perçus par la mère, modifications des flux au Doppler ou anomalies du liquide.

Chaque résultat doit être replacé dans le contexte global. Tension artérielle de la mère, antécédents, résultats des bilans biologiques, symptômes ressentis, tout compte pour décider de la meilleure stratégie.


Liquide amniotique, placenta et présentation fœtale

Évaluation du liquide amniotique

Le liquide amniotique n’est pas qu’un simple “bain” autour du bébé. Il amortit les chocs, permet au fœtus de bouger facilement, contribue au bon développement des poumons et participe indirectement à la température stable dans l’utérus. Pendant l’echographie du 3eme trimestre, ce liquide est quantifié soit par l’index amniotique qui additionne plusieurs mesures dans différentes zones de l’utérus, soit par la mesure de la plus grande citerne verticale.

On distingue alors plusieurs situations.

  • Volume considéré comme normal
  • oligoamnios, c’est à dire quantité diminuée de liquide
  • polyhydramnios, c’est à dire excès de liquide

Un oligoamnios peut suggérer une insuffisance placentaire, une rupture de la poche des eaux passée inaperçue ou certaines anomalies rénales fœtales. Un polyhydramnios peut accompagner un diabète gestationnel mal équilibré ou des troubles de déglutition du fœtus, par exemple en cas d’anomalies digestives. Dans ces cas, l’équipe propose souvent une surveillance accrue, parfois avec des contrôles rapprochés pour suivre l’évolution du volume de liquide.

Examen du placenta

Le placenta, parfois appelé “organes des échanges”, est étudié sous plusieurs angles. Localisation, aspect, épaisseur, éventuelles zones de calcification ou d’hématomes. On note s’il est antérieur, postérieur, ou situé plutôt en haut de l’utérus. Une attention particulière est portée à la distance entre le bord placentaire et l’orifice interne du col.

La recherche d’un placenta praevia, c’est à dire un placenta recouvrant partiellement ou totalement le col, fait partie des points clés de l’echographie du 3eme trimestre. Si le placenta reste trop près du col à un terme avancé, le risque de saignements au moment du travail est élevé et l’accouchement par voie basse n’est pas envisagé. La césarienne est alors planifiée pour assurer la sécurité materno fœtale.

L’examen recherche aussi des anomalies d’insertion comme les suspicions de placenta accreta, où le placenta s’enfonce trop profondément dans la paroi utérine. Ces situations imposent une préparation très spécifique de l’accouchement, en lien avec une maternité de niveau adapté.

Présentation fœtale et position

La présentation fœtale correspond à la partie du bébé qui se présente en premier dans le bassin.

  • Présentation céphalique, la tête en bas, la plus favorable à l’accouchement par voie basse
  • Présentation en siège, avec les fesses ou les pieds tournés vers le bas
  • Présentation transverse ou oblique, avec le bébé couché en travers

Autour de 32 SA, il n’est pas rare que le bébé soit encore en siège ou en position oblique. L’echographie du 3eme trimestre permet surtout de constater une tendance, plutôt qu’un verdict définitif. De nombreux fœtus se retournent spontanément avant 36 ou 37 SA. Si la présentation reste défavorable à ce terme, une version par manœuvres externes peut être proposée dans certains cas, en maternité, afin de tenter de remettre le bébé tête en bas.

La position du placenta et la forme de l’utérus entrent aussi en jeu. Un placenta antérieur très volumineux ou une cicatrice utérine peuvent rendre les manœuvres plus délicates. Si la version n’est pas possible ou échoue, une césarienne programmée peut être discutée, surtout en cas de présentation transverse persistante ou de siège dans un contexte défavorable.


Doppler et échanges placentaires lors de l’echographie du 3eme trimestre

Indications du Doppler

Lors de l’echographie du 3eme trimestre, le Doppler agit comme un stéthoscope extrêmement précis appliqué aux vaisseaux sanguins maternels et fœtaux. Le Doppler fœtal permet d’analyser la vitesse et la forme des flux sanguins dans certains vaisseaux. Il n’est pas réalisé systématiquement, mais il devient très utile dans plusieurs contextes. Suspicion de retard de croissance intra-utérin (RCIU), hypertension artérielle ou prééclampsie, diabète gestationnel compliqué, antécédent de souffrance fœtale, anomalies du liquide ou du placenta.

Dans ces situations, le Doppler utéro-placentaire et le Doppler des artères ombilicales apportent des informations sur la résistance au passage du sang vers le placenta et vers le bébé. C’est une manière indirecte de voir si le “tuyauterie” supporte encore bien la fin de grossesse ou si elle commence à montrer des signes de fatigue.

Interprétation des flux

Les vaisseaux les plus souvent explorés sont les artères utérines maternelles, l’artère ombilicale du cordon et l’artère cérébrale moyenne du fœtus. On calcule des indices Doppler comme l’indice de résistance ou l’indice de pulsatilité qui traduisent la difficulté ou la facilité avec laquelle le sang circule.

Un indice très élevé dans les artères utérines laisse penser que la perfusion placentaire est altérée. Un flux très résistant dans l’artère ombilicale va dans le même sens. À l’inverse, un indice bas dans l’artère cérébrale moyenne peut montrer que le bébé redistribue le sang vers son cerveau pour se protéger, ce qu’on appelle parfois le “brain sparing”. Cette adaptation est utile à court terme, mais elle montre que le milieu intra utérin devient moins confortable.

Signes d’alerte détectables

Certains profils Doppler attirent particulièrement l’attention de l’équipe médicale.

  • Augmentation nette de la résistance dans l’artère ombilicale
  • Disparition du flux diastolique en fin de cycle cardiaque
  • Inversion du flux diastolique, qui témoigne d’une gêne sévère à l’évacuation du sang
  • Indices très élevés dans les artères utérines, avec des encoches caractéristiques
  • Chute importante de l’indice dans l’artère cérébrale moyenne

Dans ces configurations, surtout si elles sont associées à un ralentissement de la croissance intra-utérine ou à des anomalies du liquide amniotique, la surveillance est resserrée. Échographies de contrôle rapprochées, monitoring fréquent, parfois hospitalisation en maternité de niveau 2 ou 3. L’objectif est de repérer le moment où la naissance apportera plus de bénéfices que la poursuite de la grossesse.


Pathologies détectées et limites de l’echographie du 3eme trimestre

Retard de croissance intra utérin

Le retard de croissance intra-utérin (RCIU) désigne une situation où le poids du bébé est nettement inférieur à ce qui est attendu pour l’âge gestationnel, souvent en dessous du 10e percentile, associé à un ralentissement des courbes de croissance. L’echographie du 3eme trimestre joue alors un rôle central pour distinguer un petit bébé constitutionnel, qui ressemble simplement à ses parents, d’un bébé réellement freiné dans son développement.

En cas de suspicion de RCIU, l’équipe étudie plusieurs éléments. L’évolution des biométries comparée aux précédentes échographies. Les flux au Doppler dans les artères utérines, l’artère ombilicale, l’artère cérébrale moyenne. Le volume de liquide amniotique. Une insuffisance placentaire peut conduire à une réduction des apports en oxygène et nutriments. Si celle ci devient trop marquée, la grossesse ne représente plus un environnement suffisamment protecteur pour le fœtus, et une naissance anticipée peut être envisagée, parfois après administration de corticoïdes pour accélérer la maturation pulmonaire.

Macrosomie et limites de prédiction du poids

À l’opposé, la macrosomie correspond à un bébé estimé plus lourd que la moyenne pour le terme, souvent au delà de 4 000 ou 4 500 g selon les références. Elle est plus fréquente en cas de diabète gestationnel, de prise de poids maternelle importante ou d’antécédent de gros bébé.

L’echographie du 3eme trimestre peut suspecter une macrosomie à partir d’un périmètre abdominal élevé et d’une estimation du poids fœtal au dessus des courbes. Pourtant, la marge d’erreur inhérente à l’estimation du poids fœtal rend délicate toute décision basée uniquement sur ce chiffre. Un bébé annoncé à 4 200 g peut finalement en faire 3 800, et inversement.

Les décisions d’accouchement par voie basse ou de césarienne planifiée tiennent compte de nombreux éléments. Antécédents obstétricaux, largeur estimée du bassin, contexte de diabète ou non, souhaits maternels, éventuelles anomalies associées. La discussion se fait toujours au cas par cas.

Anomalies placentaires et autres pathologies visibles

L’echographie du 3eme trimestre permet aussi de repérer certaines anomalies placentaires. Placenta praevia persistant, suspicion de placenta accreta, signes de décollement partiel. Ces éléments peuvent entraîner des saignements, des douleurs ou une souffrance fœtale et demandent souvent une prise en charge dans une maternité comportant un bloc opératoire disponible rapidement.

Certaines malformations fœtales peuvent également être observées tardivement. Des anomalies cardiaques, urinaires, digestives, ou des anomalies de croissance d’un organe apparaissent parfois plus clairement en fin de grossesse qu’au deuxième trimestre. Dans ces cas, un avis spécialisé en diagnostic prénatal peut être proposé pour préciser le pronostic et organiser éventuellement une prise en charge à la naissance.

Limites : ce que l’échographie ne peut pas diagnostiquer

Même réalisée dans de bonnes conditions, par un opérateur expérimenté, l’echographie du 3eme trimestre reste un examen d’imagerie. Certaines anomalies très fines du cerveau, du cœur ou de la face peuvent ne pas être visibles. De nombreuses maladies génétiques, métaboliques ou certaines formes d’autisme n’apparaissent pas à l’échographie.

Un examen rassurant diminue très largement la probabilité de malformations sévères, mais il ne garantit pas une absence totale de pathologie. Lorsqu’une question persiste, des examens complémentaires sont parfois proposés. IRM fœtale pour mieux analyser le cerveau ou la colonne, écho cardiaque fœtale spécialisée, études génétiques ciblées. La décision se prend toujours en équilibre entre le bénéfice attendu pour la santé de l’enfant et le retentissement émotionnel et pratique pour les parents.


Échographie 3D et options avancées

Différences 2D vs 3D et utilité en 3e trimestre

La base de l’echographie du 3eme trimestre reste la 2D, outil principal pour mesurer, comparer aux courbes, analyser les organes. Les contours apparaissent en noir et blanc, par coupes successives qui exigent un certain regard professionnel pour être interprétées.

L’échographie 3D reconstruit un volume à partir de ces coupes. Le visage, les mains, parfois les pieds apparaissent en relief, dans une image qui se rapproche presque d’une photographie. Lorsque l’image est animée en temps réel, on parle souvent d’échographie 4D, qui permet de voir les mimiques et certains mouvements. Pour les parents, l’impact émotionnel est fort. Découvrir les traits du bébé avant même l’accouchement renforce souvent le sentiment de lien et donne une réalité plus concrète à cette fin de grossesse.

Sur le plan médical, la 3D peut aider dans quelques circonstances, par exemple pour détailler une malformation de surface. Mais le dépistage et le suivi reposent toujours sur la 2D et les mesures classiques.

Quand proposer une 3D, disponibilité et coût

La possibilité de réaliser une 3D dépend de plusieurs facteurs. Position du bébé, volume de liquide devant son visage, épaisseur de la paroi maternelle, emplacement du placenta. Un placenta situé devant le visage ou un bébé tournant constamment le dos à la sonde rendront la tâche plus difficile, voire impossible, malgré toute la bonne volonté du praticien.

Tous les centres ne disposent pas de matériel 3D. Certains la proposent dans le cadre de l’echographie du 3eme trimestre, d’autres en séance dédiée, parfois non prise en charge par l’Assurance Maladie. Le coût et la prise en charge varient alors selon les lieux et les contrats de mutuelle.

Limites et bénéfices de la 3D

Il est important de garder en tête que la 3D et la 4D ne remplacent pas l’évaluation médicale standard. Elles s’y ajoutent. Lorsqu’elles sont réalisables, elles peuvent offrir des images que les parents conserveront comme souvenirs et peuvent aider à mieux visualiser certaines anomalies de surface. Mais un examen techniquement moins joli en 3D ne signifie pas pour autant que le bébé va mal. Souvent, cela tient à la position, ou à un placenta très proche du visage.


Impact sur la prise de décision obstétricale et suivi après l’examen

Organisation de l’accouchement après l’échographie

L’echographie du 3eme trimestre ne s’arrête pas à l’image. Elle a un impact très concret sur la suite de la grossesse. À partir des données recueillies, le médecin ou la sage femme peut affiner le choix du lieu d’accouchement. Maternité de niveau 1 pour les grossesses sans signe de complication, niveau 2 ou 3 si un suivi en néonatalogie ou réanimation néonatale est probable.

Les résultats influencent aussi la réflexion sur la date de naissance. En cas de RCIU sévère avec Doppler altéré, de prééclampsie installée, de placenta praevia ou de souffrance fœtale suspectée, la poursuite de la grossesse jusqu’au terme théorique n’est pas toujours la meilleure option. À l’inverse, une grossesse bien équilibrée avec bonne croissance fœtale et Doppler rassurant permet souvent de laisser évoluer jusqu’à un terme physiologique.

Le mode d’accouchement est également discuté à la lumière de ces éléments. Présentation céphalique, placenta bien positionné, poids estimé compatible avec le bassin. La voie basse est alors envisagée. Présentation transverse persistante, placenta praevia, macrosomie très importante associée à d’autres facteurs de risque. Une césarienne programmée peut être choisie.

Surveillance renforcée et interventions possibles

Lorsque des signaux d’alerte sont identifiés lors de l’echographie du 3eme trimestre, la réponse n’est pas toujours d’intervenir immédiatement. Souvent, la première étape consiste à renforcer la surveillance. Monitoring fœtal fréquent, avec enregistrement du rythme cardiaque et des contractions. Contrôles échographiques répétées pour vérifier la stabilité des flux Doppler, de la croissance et du volume de liquide.

Dans certains cas, une hospitalisation peut être proposée pour permettre une surveillance quotidienne, particulièrement en cas de RCIU sévère, de prééclampsie ou de pathologie maternelle complexe. Le déclenchement du travail ou la césarienne anticipée sont ensuite discutés à partir d’un ensemble de critères. Maturité estimée du bébé, efficacité ou non des traitements, état maternel, conditions locales du col.

Suite logique : examens complémentaires et planification

L’echographie du 3eme trimestre peut conduire à la réalisation d’autres examens quand une anomalie est suspectée. IRM fœtale pour approfondir l’étude du cerveau ou de la moelle épinière. Échographie cardiaque fœtale spécifique si une malformation cardiaque est envisagée. Consultation spécialisée en maternité de niveau supérieur pour organiser la prise en charge à la naissance.

Il arrive aussi que les parents soient orientés vers un service de diagnostic prénatal ou de génétique médicale. L’objectif n’est pas seulement de poser un nom sur une pathologie éventuelle, mais aussi de clarifier le pronostic, les possibilités de prise en charge et l’impact sur la vie quotidienne de l’enfant. Cette étape peut être éprouvante, d’où l’importance d’un accompagnement médical et parfois psychologique adapté.


Préparations pratiques, remboursement et démarches administratives

Ordonnance et prise en charge

En France, l’echographie du 3eme trimestre fait partie des examens inscrits dans le suivi du grossesse standard. Dans le cadre du régime maternité, elle est prise en charge à 100 pour cent par l’Assurance Maladie, sur la base d’un tarif de référence d’un peu plus de 80 euros, hors dépassement éventuel. Une ordonnance est nécessaire et peut être rédigée par un gynécologue, une sage femme ou un médecin généraliste.

La mutuelle peut prendre en charge une partie ou la totalité du dépassement, selon les contrats. En cas de doute, un contact préalable avec la complémentaire permet d’éviter les mauvaises surprises.

Conseils pratiques pour le rendez-vous

Pour le jour de l’echographie du 3eme trimestre, quelques préparatifs simples peuvent alléger la charge mentale.

  • Rassembler carte Vitale, carte de mutuelle, ordonnance
  • Apporter les comptes rendus des précédentes échographies et les derniers résultats de laboratoire pertinents
  • Noter les questions qui vous tiennent à cœur, même si elles vous semblent “basiques”
  • Prévenir la personne qui vous accompagne de ce que vous attendez de ce moment, afin qu’elle puisse vous aider à retenir les explications

Certains centres proposent l’impression de photos, d’autres envoient les clichés par mail ou mettent à disposition un lien numérique. Parmi les prestations annexes, certaines peuvent être facturées, par exemple la remise d’un support spécifique ou l’envoi sur clé USB. Mieux vaut se renseigner au moment de la prise de rendez vous si ce point a une importance particulière pour vous.

Dépassements d’honoraires et choix du centre

Les dépassements d’honoraires varient selon le secteur de conventionnement, la région, le type de structure. Un cabinet libéral en secteur 2 pratique souvent des dépassements plus élevés qu’un hôpital public ou un centre en secteur 1. Vous pouvez tout à fait demander à l’avance un ordre d’idée du tarif, voire un devis, afin d’anticiper le reste à charge.

Le choix du centre dépend aussi de la proximité géographique, de la réputation, de la disponibilité des rendez vous et parfois de l’accès à des équipements plus avancés en cas de grossesse à risque. Les professionnels qui suivent votre grossesse peuvent vous orienter vers les structures les plus adaptées à votre situation clinique.


Que faire si une anomalie est détectée à l’echographie du 3eme trimestre

Examens complémentaires et orientation spécialisée

Apprendre qu’un élément est “à surveiller” ou “anormal” lors de l’echographie du 3eme trimestre peut être déstabilisant. La première étape, très souvent, consiste à confirmer l’information. Une nouvelle échographie rapprochée permet parfois de lever un doute, par exemple lorsque la position du bébé gênait la vue.

Dans d’autres cas, des investigations supplémentaires sont proposées.

  • Doppler répété pour suivre l’évolution des flux
  • Monitoring cardiaque fœtal pour surveiller les variations du rythme au repos et pendant d’éventuelles contractions
  • IRM fœtale pour affiner l’étude de structures complexes comme le cerveau, la colonne ou le thorax
  • Consultation dans un centre de diagnostic prénatal, avec éventuellement une équipe pluridisciplinaire
  • Rencontre avec un pédiatre ou un néonatologue pour préparer la prise en charge immédiate après la naissance si un problème est anticipé

Ces étapes s’enchaînent rarement du jour au lendemain. Elles sont planifiées pour trouver un juste milieu entre urgence médicale et temps nécessaire pour assimiler les informations.

Communication avec l’équipe médicale et accompagnement

Face à une anomalie, de nombreuses questions surgissent souvent en décalé, parfois le soir même ou les jours suivants. Il peut être très utile de demander un compte rendu écrit clair, que vous pourrez relire à tête reposée. Noter les questions au fur et à mesure permet ensuite de les aborder pendant une consultation dédiée.

Si un deuxième avis est souhaité, cela peut être évoqué sans gêne avec le médecin référent. L’objectif est d’avancer avec un sentiment de confiance dans le projet proposé. Dans les situations les plus lourdes sur le plan émotionnel, un soutien psychologique périnatal peut être d’une grande aide pour traverser les incertitudes, les examens complémentaires et les choix éventuels à faire.

Démarches pratiques à prévoir

Selon la situation, l’équipe médicale peut proposer un arrêt de travail, une réduction importante des trajets, voire une hospitalisation. L’idée est de sécuriser au mieux la fin de grossesse, tout en adaptant les contraintes professionnelles et familiales.

Les informations clés sont reportées dans le dossier de maternité pour que l’ensemble des soignants impliqués, des sages femmes aux anesthésistes, disposent des mêmes repères le jour de l’accouchement. Cela facilite également la transition vers le suivi néonatal si le bébé doit bénéficier d’une attention particulière après la naissance.


Conseils pratiques pour les futures mamans pendant le rendez vous

Préparer ses questions et son accompagnant

Avant l’echographie du 3eme trimestre, il peut être rassurant de clarifier ce que l’on souhaite vraiment savoir. Est ce que le bébé grandit normalement. Quel est son poids estimé, avec quelle marge d’erreur. Dans quelle position se présente t il pour l’instant. Les résultats changent ils quelque chose au projet d’accouchement imaginé.

Vous pouvez partager ces questions avec la personne qui vous accompagne. Elle pourra vous aider à les poser, à reformuler certaines réponses ou à se souvenir de détails importants lorsque l’émotion prend le dessus.

Attentes pendant l’examen

Pendant l’examen, vous verrez surtout des images en noir et blanc, en coupes, parfois difficiles à interpréter sans explication. L’échographiste commente souvent les zones principales que vous regardez ensemble. La tête, le thorax, le cœur, l’abdomen, les reins, les membres, le placenta, le liquide. Si un Doppler est réalisé, vous entendrez parfois des sons rapides correspondant au flux sanguin dans les vaisseaux, parfois accompagnés de courbes colorées sur l’écran.

Une image 3D peut être proposée si les conditions techniques sont favorables. C’est souvent un moment fort, mais ce n’est pas un échec si l’image est moins nette que prévu. La position du bébé prime, et celui ci n’a malheureusement pas reçu de consignes particulières sur l’angle qui vous conviendrait le mieux.

Interpréter les résultats et étapes suivantes

À la fin de l’echographie du 3eme trimestre, le praticien essaie en général de résumer les points essentiels. Bébé de taille adaptée ou petite réserve de croissance. Présentation tête en bas ou non. Placenta bien inséré ou non. Volume de liquide normal ou à surveiller. En cas de doute, un contrôle est souvent planifié, plutôt que de conclure trop vite dans un sens ou dans l’autre.

N’hésitez pas à demander à quel moment et sous quelle forme vous aurez les résultats définitifs. Compte rendu papier remis immédiatement, envoi par messagerie sécurisée, transmission automatique au dossier de maternité. Savoir comment circulent les informations permet de vous organiser, notamment si plusieurs professionnels suivent la grossesse.


À retenir

  • L’echographie du 3eme trimestre est un rendez-vous prénatal majeur pour vérifier la croissance, la vitalité, la présentation du bébé, ainsi que l’état du placenta, du cordon et du liquide amniotique
  • Les biométries de la tête, de l’abdomen et des membres permettent une estimation du poids fœtal utile pour repérer un petit bébé ou une macrosomie, tout en gardant en tête une marge d’erreur non négligeable
  • Le Doppler, en particulier sur les artères utérines, ombilicales et cérébrales, renseigne sur la qualité des échanges materno fœtaux et aide à décider si la grossesse peut se poursuivre sereinement ou si une naissance anticipée doit être envisagée
  • L’echographie du 3eme trimestre participe à l’organisation concrète de l’accouchement. Choix de la maternité, date éventuelle de déclenchement, discussion sur la voie basse ou la césarienne en fonction du contexte
  • Même normale, une échographie ne peut pas tout montrer. Certaines maladies ou anomalies restent invisibles, d’où l’importance de rester en lien avec les professionnels de santé pour signaler tout symptôme inhabituel et poser ses questions
  • En cas d’anomalie suspectée, des examens complémentaires, des avis spécialisés et un soutien psychologique peuvent être proposés pour vous accompagner dans les décisions à venir
  • Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger l’application Heloa qui propose des conseils personnalisés et des questionnaires de santé gratuits pour les enfants, afin de prolonger ce suivi informé après la naissance et tout au long de la petite enfance

Les questions des parents

L’échographie du 3e trimestre est‑elle douloureuse ou gênante ?

Rassurez‑vous : l’examen est généralement indolore. La sonde posée sur l’abdomen peut exercer une légère pression, surtout si le praticien doit appuyer pour mieux voir. Le gel est frais mais inoffensif. Parfois, une sonde vaginale peut être utilisée pour préciser un point (par exemple la proximité du placenta par rapport au col) — ce geste est plus inconfortable que douloureux pour la plupart des femmes, mais il reste court.
Si vous êtes anxieuse ou avez eu de mauvaises expériences précédentes, dites‑le avant l’examen : l’équipe adaptera son discours et son rythme pour vous mettre à l’aise.

Combien d’échographies peut‑on faire au 3e trimestre ? Peut‑on en demander plus “à titre de confort” ?

En pratique, une échographie de 3e trimestre est planifiée une fois (autour de 32 SA) dans un suivi standard. Des contrôles supplémentaires sont proposés uniquement si un signe médical l’exige : ralentissement de la croissance, anomalies du liquide, Doppler anormal, pathologie maternelle, présentation à surveiller, etc.
Les sociétés savantes conseillent de limiter les examens non justifiés — l’idée est d’utiliser les ultrasons quand ils apportent une information utile pour la prise en charge. Si vous souhaitez plus d’images pour un souvenir, parlez‑en : certaines structures proposent des séances payantes dédiées, distinctes du suivi médical.

Peut‑on encore connaître le sexe du bébé lors de l’échographie du 3e trimestre ?

Souvent le sexe est déjà connu après le 2e trimestre, mais s’il n’a pas été déterminé, il est parfois possible de le voir au 3e trimestre. Tout dépend essentiellement de la position du bébé et de la visibilité des organes génitaux au moment de l’examen.
Gardez à l’esprit que l’objectif principal du rendez‑vous est médical (croissance, placenta, liquide, flux), donc l’équipe privilégiera ces éléments. N’hésitez pas à signaler si vous souhaitez le savoir — on fera au mieux selon les conditions d’exploration.

Gros plan sur le ventre d'une femme enceinte recevant le passage de la sonde lors de l'echographie du 3eme trimestre

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