By Heloa | 3 December 2025

Constipation post-partum : causes, symptômes et solutions

11 minutes
de lecture
A relaxed woman drinking a large glass of water in her living room, an essential gesture to relieve postpartum constipation.

By Heloa | 3 December 2025

Constipation post-partum : causes, symptômes et solutions

11 minutes
A relaxed woman drinking a large glass of water in her living room, an essential gesture to relieve postpartum constipation.

Par Heloa, le 3 December 2025

Constipation post-partum : causes, symptômes et solutions

11 minutes
de lecture
A relaxed woman drinking a large glass of water in her living room, an essential gesture to relieve postpartum constipation.

Les suites de couches bousculent tout : le corps, le sommeil, le rythme des repas… et très souvent le transit. Beaucoup de jeunes mères s’inquiètent de ne pas aller à la selle pendant plusieurs jours, redoutent la douleur, ou se demandent si la constipation post-partum peut abîmer la cicatrice ou gêner l’allaitement. Vous vous reconnaissez un peu dans ce tableau ? La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des explications physiologiques très claires et de nombreuses solutions concrètes. L’objectif est simple : retrouver des selles souples, régulières et le plus indolores possible, tout en respectant la cicatrisation du périnée et le rythme de vie avec un nouveau-né.

1. Constipation post-partum : ce qui se passe vraiment dans le corps

Qu’est-ce que la constipation post-partum ?

On parle de constipation post-partum lorsque, dans les jours ou semaines suivant l’accouchement, les selles deviennent :

  • moins fréquentes (souvent moins de 3 par semaine),
  • dures, sèches, difficiles à évacuer,
  • associées à un besoin de pousser fort ou à une sensation de blocage.

Sur l’échelle de Bristol, qui classe la consistance des selles de 1 à 7, les types 1–2 (petites billes dures ou long boudin très ferme) traduisent un transit intestinal ralenti. Après une naissance, ce phénomène est très courant. Il est en général transitoire, mais il peut majorer les douleurs périnéales, les hémorroïdes ou une fissure anale.

En quoi est-elle différente de la constipation “habituelle” ?

La constipation chronique “classique” est souvent liée au mode de vie (peu de fibres alimentaires, hydratation faible, manque de mouvement) et s’installe sur plusieurs mois.

La constipation post-partum, elle, apparaît dans un contexte très particulier :

  • suites de couches immédiates (voie basse ou césarienne),
  • éventuelle épisiotomie, déchirure ou lésion sphinctérienne,
  • chirurgie abdominale et anesthésie en cas de césarienne,
  • prise d’antalgiques, parfois d’opioïdes, et de compléments en fer,
  • bouleversement hormonal brutal, stress, manque de sommeil.

Résultat : les intestins, déjà ralentis par la grossesse, mettent du temps à retrouver leur rythme. Le trouble est souvent aigu et se résout progressivement si l’on agit sur l’hydratation, l’alimentation, le mouvement et, si besoin, les laxatifs adaptés.

À partir de quand parle-t-on de constipation post-partum ?

Quelques repères utiles :

  • aucune selle 3 à 4 jours après l’accouchement ,
  • ou moins de 3 selles par semaine ,
  • et/ou selles dures, sèches, expulsées au prix d’un effort important ,
  • douleur, impression de ne “pas avoir tout évacué”.

Ce n’est pas seulement la fréquence qui compte, mais aussi la consistance et la gêne ressentie. Une femme qui a toujours eu un transit lent peut avoir moins de selles sans être réellement gênée, alors qu’une autre sera très inconfortable dès 2–3 jours sans évacuation.

2. Pourquoi la constipation post-partum est si fréquente

Rôle des hormones et des modifications anatomiques

Pendant la grossesse, la progestérone augmente et ralentit les contractions de l’intestin. Le contenu reste plus longtemps dans le côlon, l’eau est davantage réabsorbée, les selles deviennent plus sèches. Après l’accouchement, le taux de progestérone chute brutalement, mais la motricité intestinale ne se “réveille” pas immédiatement.

En parallèle :

  • l’utérus diminue de volume et laisse de nouveau de la place aux anses intestinales ,
  • les muscles abdominaux ont perdu en tonicité ,
  • le plancher pelvien est distendu et parfois douloureux.

Cette réorganisation modifie la pression dans le ventre et la façon dont le rectum se remplit, ce qui peut perturber temporairement le réflexe de défécation.

Périnée, anus et peur d’avoir mal

Après une voie basse, surtout avec instruments (forceps, ventouse), le périnée peut être œdématié, sensible, parfois suturé. Les hémorroïdes sont fréquentes en fin de grossesse et juste après l’accouchement.

Beaucoup de femmes redoutent alors d’aller à la selle :

  • peur de tirer sur les points,
  • crainte d’ouvrir la cicatrice,
  • appréhension d’une douleur anale vive.

Cette peur conduit à retenir les selles. Or plus elles restent dans le rectum, plus elles se dessèchent. Le cercle vicieux se met en place : selles dures → douleur → rétention → constipation post-partum encore plus marquée.

Césarienne, anesthésie et médicaments

Après césarienne, plusieurs facteurs s’additionnent :

  • chirurgie abdominale, qui modifie la pression et rend le mouvement douloureux ,
  • anesthésie générale ou péridurale, qui ralentit la reprise du péristaltisme ,
  • antalgiques opioïdes (dérivés de la morphine) qui diminuent la motricité du côlon.

Les opioïdes et certains antiémétiques augmentent la réabsorption d’eau dans le côlon, ce qui rend les selles plus dures. Les suppléments en fer, très courants en cas d’anémie postpartum, épaississent aussi les selles chez certaines patientes.

Alimentation, hydratation, mouvement : un trio souvent bousculé

Les premiers jours, beaucoup de mères :

  • boivent peu, faute de temps ou parce que la soif ne se fait pas sentir ,
  • grignotent des plats rapides, souvent pauvres en fibres ,
  • bougent peu, parce qu’elles sont épuisées ou qu’elles ont mal.

Or la déshydratation concentre les selles, l’alimentation pauvre en végétaux réduit le volume fécal, et la sédentarité ralentit le péristaltisme intestinal. Le stress, le manque de sommeil et les variations du microbiote intestinal (la flore digestive) aggravent encore parfois le trouble.

3. Symptômes et signaux d’alerte

Comment se manifeste la constipation post-partum ?

Les signes les plus fréquents sont :

  • selles rares, dures, fragmentées ,
  • sensation de lourdeur dans le bas-ventre ou au niveau de l’anus ,
  • ballonnements, gaz difficiles à évacuer ,
  • effort important pour expulser les selles, parfois en plusieurs morceaux.

Certaines femmes décrivent la sensation très nette que “tout reste coincé” dans le rectum, malgré l’envie d’aller aux toilettes.

Douleurs, fissures anales et hémorroïdes

La combinaison “poussée + selles dures + périnée fragilisé” peut entraîner :

  • fissure anale : petite déchirure de la muqueuse anale, extrêmement douloureuse au passage des selles ,
  • aggravation d’hémorroïdes internes ou externes ,
  • petites traces de sang rouge vif sur le papier toilette ou dans la cuvette.

Ces lésions cicatrisent généralement bien à condition d’obtenir des selles souples et peu volumineuses, et de limiter les efforts de poussée.

Quand faut-il consulter rapidement ?

Une consultation médicale rapide s’impose si :

  • aucune selle après 4 jours malgré les mesures de base ,
  • douleur abdominale intense, continue, surtout si elle s’accompagne de vomissements ,
  • saignement rectal abondant ou répété ,
  • fièvre, frissons, malaise général ,
  • impossibilité de s’asseoir ou de s’occuper du bébé à cause de la douleur anale ou périnéale ,
  • fuites involontaires de selles ou de gaz.

Ces signes ne signifient pas forcément une complication grave, mais ils justifient un examen pour éliminer une occlusion, un abcès ou une lésion sphinctérienne importante.

4. Allaitement, hydratation et traitements compatibles

Allaitement et hydratation : un point central

Produire du lait mobilise une grande quantité d’eau. Lorsque la mère allaite, le besoin hydrique quotidien augmente. Une stratégie simple consiste à boire un grand verre d’eau à chaque tétée ou biberon, afin de :

  • soutenir la lactation,
  • maintenir des urines claires ou légèrement jaunes,
  • limiter le risque de constipation post-partum.

Eau, tisanes peu caféinées, bouillons, laits végétaux peuvent être alternés selon les préférences.

Alimentation de la mère et impact sur le transit

Un microbiote intestinal en bonne santé aime la variété :

  • fruits (kiwi, poire, prune, orange), légumes cuits ou crus bien tolérés,
  • céréales complètes (pain complet, flocons d’avoine, riz brun),
  • légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots),
  • aliments fermentés contenant des probiotiques naturels (yaourts, kéfir, choucroute pasteurisée).

Les régimes très restrictifs, pauvres en glucides complexes et en graisses de qualité, peuvent fatiguer encore davantage le corps et ralentir le transit. Manger assez, régulièrement, avec des fibres et de l’eau reste l’un des leviers les plus efficaces.

Quels laxatifs sont compatibles avec l’allaitement ?

Lorsque les mesures hygiéno-diététiques ne suffisent pas, certains traitements peuvent être utilisés, sur avis médical ou pharmaceutique :

  • émollients fécaux (comme le docusate de sodium) : ramollissent les selles ,
  • laxatifs osmotiques (lactulose, macrogol/PEG) : attirent l’eau dans l’intestin et facilitent l’évacuation ,
  • laxatifs de lest (psyllium) : augmentent le volume des selles, à condition de boire abondamment ,
  • laxatifs stimulants (sennosides, bisacodyl) : à garder plutôt pour un usage ponctuel et court.

Ces molécules passent peu dans le lait maternel ou n’ont qu’un effet négligeable sur le nourrisson. Néanmoins, une surveillance reste utile : diarrhées maternelles importantes ou modification inhabituelle des selles du bébé doivent amener à réévaluer le traitement.

Adapter les autres médicaments

En cas de constipation post-partum marquée, il peut être judicieux, avec un professionnel de santé :

  • de revoir la dose ou le type de fer (molécule mieux tolérée, prise espacée, un jour sur deux, etc.) ,
  • de privilégier des antalgiques non opioïdes (paracétamol, AINS si compatibles avec votre situation) ,
  • de limiter la durée des traitements les plus constipants.

L’idée n’est pas de supprimer un médicament utile, mais de trouver un équilibre entre confort digestif, douleur et récupération.

5. Actions concrètes au quotidien pour soulager la constipation post-partum

Hydratation : combien boire, très concrètement ?

Un repère fréquent est de 1,5 à 2 litres de boissons par jour, davantage en cas d’allaitement exclusif, de chaleur ou d’activité physique. Quelques signaux simples aident à ajuster :

  • urines foncées ou très odorantes : boire davantage ,
  • bouche sèche, maux de tête, grande fatigue : penser à un apport hydrique insuffisant.

Mettre des fibres à chaque repas, sans bouleverser toute l’assiette

Pour soutenir le transit intestinal :

  • Petit-déjeuner : flocons d’avoine, pain complet, fruit frais.
  • Déjeuner / dîner : légumes cuits, portion de féculents complets, légumineuses en petite quantité si les gaz sont gênants.
  • Collations : fruits, noix, amandes, compote sans sucre ajouté.

Augmenter les fibres progressivement et non brutalement réduit le risque de ballonnements et de douleurs abdominales.

Alliés naturels : pruneaux, graines, textures douces

  • Pruneaux, jus de prune, figues sèches : effet laxatif doux grâce au sorbitol et aux fibres solubles.
  • Graines de lin ou de chia, préalablement trempées, ajoutées à un yaourt ou une soupe : elles augmentent le volume et l’hydratation des selles.
  • Plats mijotés, soupes, purées de légumes : faciles à digérer et souvent mieux tolérés qu’une grande assiette de crudités juste après l’accouchement.

Aliments et boissons à limiter temporairement

Sans tout interdire, il peut être utile de limiter :

  • excès de produits raffinés (pain blanc, riz blanc en grande quantité, biscuits ultra-transformés) ,
  • fritures et aliments très gras ,
  • boissons très caféinées en quantité importante, qui peuvent accentuer la déshydratation ,
  • alcool, déconseillé en post-partum et pendant l’allaitement.

Bouger, même un peu, pour relancer l’intestin

Le mouvement est un signal puissant pour l’intestin. Dès que l’équipe médicale le valide :

  • marche douce dans le couloir ou dans le quartier ,
  • petits allers-retours dans l’appartement ,
  • montée d’escaliers à son rythme.

Quelques minutes plusieurs fois par jour stimulent plus efficacement le péristaltisme qu’un effort unique et intense.

Respiration, position aux toilettes et détente du plancher pelvien

Une question revient souvent : “Comment aller à la selle sans abîmer le périnée ?”

Quelques repères :

  • utiliser un petit tabouret pour surélever les pieds et fléchir davantage les hanches ,
  • pencher légèrement le buste vers l’avant, avant-bras posés sur les cuisses ,
  • relâcher la mâchoire, respirer profondément, expirer longuement en poussant doucement ,
  • éviter de bloquer la respiration, ce qui augmente brutalement la pression abdominale.

Cette “posture physiologique” aligne mieux le rectum et le canal anal et permet une défécation plus fluide, avec moins de pression sur le périnée.

Gérer la douleur périnéale et anale

Quand la douleur est intense, le corps se crispe, et la constipation post-partum s’entretient. Quelques mesures peuvent aider :

  • bains de siège tièdes de 10–15 minutes, une à plusieurs fois par jour ,
  • compresses froides sur les hémorroïdes, toujours protégées par un linge ,
  • crèmes ou suppositoires adaptés, après avis médical ou pharmaceutique ,
  • antalgiques compatibles avec le post-partum et l’allaitement.

Plus la zone est apaisée, plus il devient possible de se relâcher aux toilettes, ce qui réduit le risque de fissure anale.

6. Prévenir la constipation post-partum dès la fin de grossesse

Anticiper avant l’accouchement

Lorsque la grossesse arrive à son terme, il peut être utile de :

  • surveiller déjà l’hydratation et la consommation de fibres alimentaires ,
  • congeler quelques plats riches en légumes et céréales complètes ,
  • évoquer avec la sage-femme d’éventuels antécédents de constipation ou de pathologie proctologique (fissure, hémorroïdes importantes).

Cette anticipation limite le risque de constipation post-partum sévère dans les suites de couches.

Mettre en place une petite “routine transit” dès les premiers jours

Dès le séjour à la maternité, quelques gestes simples peuvent aider :

  • boire à chaque tétée ou biberon ,
  • prendre un vrai petit-déjeuner avec boisson, fibres et protéine ,
  • marcher un peu dans le couloir, avec l’accord médical ,
  • répondre à la première envie de selle sans attendre.

Le réflexe gastro-colique (poussée intestinale après les repas, particulièrement le matin) est souvent un bon allié : prendre quelques minutes au calme aux toilettes après le petit-déjeuner est une habitude précieuse.

S’organiser avec un nouveau-né quand on est constipée

Avec un bébé, aller tranquillement aux toilettes peut sembler presque luxueux. Pourtant, garder quelques repères aide :

  • avoir une bouteille d’eau dans chaque pièce où le bébé est nourri ,
  • préparer des collations riches en fibres faciles à attraper (fruits, oléagineux, barres de céréales complètes) ,
  • demander à l’entourage de prendre le relais quelques minutes pour marcher ou faire un bain de siège ,
  • accepter de réduire la liste des tâches à l’essentiel : récupérer, s’occuper du bébé, se nourrir, s’hydrater.

À retenir

  • La constipation post-partum est fréquente, liée au ralentissement du transit par les hormones de grossesse, à la douleur périnéale, aux médicaments (notamment opioïdes et fer), à la fatigue et à la baisse d’activité physique.
  • Des selles rares, dures, expulsées avec effort, associées à des ballonnements, des douleurs anales ou des saignements justifient d’en parler à un professionnel de santé, surtout si aucune selle n’a eu lieu après 4 jours.
  • Hydratation suffisante, alimentation riche en fibres, mouvement régulier, posture adaptée aux toilettes et gestion du stress forment la base de la prise en charge.
  • Des traitements existent : émollients fécaux, laxatifs osmotiques, psyllium, suppositoires, tous choisis avec soin pour rester compatibles avec les suites de couches et l’allaitement.
  • En cas de douleurs importantes, de fièvre, de sang abondant dans les selles, de fuites de gaz ou de selles, ou de constipation résistante, une consultation permet de vérifier la cicatrisation, d’examiner le périnée et de proposer, si nécessaire, une rééducation du plancher pelvien.
  • Vous pouvez vous appuyer sur les soignants (sage-femme, médecin généraliste, gynécologue, pharmacien) pour adapter les traitements, ajuster le fer, gérer les hémorroïdes ou les fissures anales.

Pour un accompagnement personnalisé, des conseils adaptés à l’âge de votre enfant et des questionnaires de santé gratuits, l’application Heloa peut être une ressource complémentaire précieuse à utiliser aux côtés de vos professionnels de santé.

Les questions des parents

Combien de temps peut durer la constipation après l’accouchement ?

C’est très variable. Pour beaucoup de femmes la reprise du transit commence en quelques jours à deux semaines avec une bonne hydratation, une alimentation riche en fibres et un peu de mouvement. Parfois, la constipation peut durer plusieurs semaines, surtout si des facteurs persistants sont présents (antalgiques opioïdes, suppléments de fer mal tolérés, douleur périnéale, faiblesse du plancher pelvien).
Si aucune amélioration n’est constatée après 3–4 semaines ou si la gêne reste importante au-delà de 6–8 semaines, il convient d’en discuter avec un professionnel de santé pour rechercher une cause prolongée et proposer un accompagnement adapté (révision des traitements, rééducation du plancher pelvien, autres options thérapeutiques).

Ma constipation peut‑elle nuire à l’allaitement ou au bébé ?

Rassurez‑vous : la constipation maternelle n’affecte pas directement la qualité du lait ni la santé du nourrisson. En revanche, une déshydratation importante peut réduire la production lactée , boire régulièrement aide donc à la fois le transit et la lactation.
La plupart des laxatifs couramment recommandés (émollients, macrogol/lactulose, psyllium) sont peu ou pas significativement excrétés dans le lait et sont considérés comme compatibles avec l’allaitement. En cas de doute sur un médicament précis, n’hésitez pas à demander l’avis d’un pharmacien ou d’un médecin. Si la mère présente une diarrhée importante après traitement, il peut être utile de surveiller le bébé mais les effets chez le nourrisson restent rares.

Que faire si la constipation persiste 3 semaines ou 3 mois après l’accouchement ?

C’est compréhensible que cela pèse sur le moral. Voici une marche à suivre simple et rassurante :

  • Poursuivre ou renforcer les mesures de base : boire régulièrement, privilégier des fibres adaptées, petits repas réguliers et activité douce quotidienne.
  • Vérifier les médicaments : parfois un changement de forme de fer, l’espacement des prises ou une alternative aux opioïdes aide beaucoup.
  • Demander un examen : une sage‑femme ou un médecin peut vérifier le périnée (fissure, hémorroïdes, cicatrisation), rechercher un fécalome ou orienter vers un spécialiste.
  • Envisager la rééducation du plancher pelvien : elle peut améliorer la coordination et la détente nécessaire à la défécation.
  • Si nécessaire, discuter d’un traitement laxatif continu ou d’autres solutions médicales avec un professionnel (en restant suivi). Des examens plus poussés (bilan endocrinien, exploration proctologique) sont proposés seulement si des signes d’alarme ou une constipation très résistante persistent.

Vous n’êtes pas obligée de traverser cela seule : solliciter un avis médical précoce permet souvent d’éviter que la situation s’installe et de retrouver rapidement plus de confort.

Un bol de flocons d'avoine avec des pruneaux et du kiwi sur une table en bois, aliments riches en fibres pour combattre la constipation post-partum.

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